J'avais présenté dans un article de ce blog, une généalogie de la famille Brus, trouvée sur Internet. Je viens de mettre la main sur le même texte contenant des mises à jour ou des compléments intéressants. La généalogie n'étant pas un de mes domaines de prédilection même si je trouve cela très intéressant, je ne peux que dire bravo à ce travail trouvé ici:
http://docplayer.fr/41070202-Brus-les-brus-sont-originaires-de-conchez-de-bearn-dans-l-actuel-canton-de-garlin-pyrenees-atlantiques-a-environ-30-km-au-nord-nord-est-de-pau.html
BRUS
Famille
de pharmaciens de la ville de Dax.
Les
Brus sont originaires de Conchez-de-Béarn, dans l’actuel canton de
Garlin (Pyrénées-Atlantiques), à environ 30 km au nord-nord-est de
Pau.
Première
génération
Daniel
Brus, marchand (vers 1677-1742)
Demoiselle
Marie Labat, âgée d’environ 70 ans, épouse du sieur
Daniel Brus, marchand, meurt à Conchez le 20 juin 1740.
Daniel
Brus, marchand, âgé de 65 ans, meurt à Conchez le 5 août 1742.
D’où
:
-
Jean Brus, qui suit.
-
Jean Brus, marchand apothicaire (1703-1775)
Né
à Conchez le 19 février 1703.
Jean
Brus, marchand apothicaire, âgé d’environ 72 ans, meurt à
Conchez le 20 avril 1775.
Il
avait épousé Suzanne de Mardes.
-
Marie Brus (1706-1778)
Née
à Conchez le 15 février 1706.
Jean
Dufau, ancien garde du corps du roi, et Marie de Brus, sont parrain
et marraine
d’un
enfant baptisé à Conchez le 18 juin 1722.
Le
sieur Jean Dufau, bourgeois et ancien garde du corps, âgé de
94 ans, meurt à
Conchez
le 18 février 1758.
Le
26 novembre 1759, à Conchez, Marie Brus, veuve de Jean Dufau,
bourgeois et
ancien
garde du corps, épouse Jean Blandin, marchand apothicaire, de
Conchez.
Jean
Blandin, bourgeois et jurat de Conchez, âgé d’environ 60 ans,
meurt à Conchez
le
27 janvier 1776.
Demoiselle
Marie de Brus Blandin, âgée de 72 ans, meurt à Aubous le 30
juillet 1778.
Deuxième
génération
Jean
Brus, marchand (1701-1767)
Né
à Conchez le 16 octobre 1701.
Le
18 juin 1727, à Conchez, il épouse Marie Saint-Martin, née
à Conchez le 26 avril 1708.
Elle
est fille de Pierre Saint-Martin dit Bidon, chirurgien, décédé à
Conchez le 11 mars 1740, à l’âge d’environ 70 ans, et de Jeanne
Basse, décédée à Conchez le 2 novembre 1722, à l’âge de 50
ans.
Demoiselle
Marie Saint-Martin, âgée d’environ 38 ans, épouse de Jean Brus,
marchand, meurt à Conchez le 17 janvier 1748.
Le
sieur Jean Brus, bourgeois et marchand, âgé de 66 ans, meurt à
Conchez le 16 octobre 1767.
D’où
-
Marie Brus (1728-1730)
Née
à Conchez le 4 avril 1728.
Elle
meurt à Conchez le 17 avril 1730.
-
Jean Brus, marchand (1729-1811)
Né
à Conchez le 29 mai 1729.
Le
13 février 1754, à Pau, Jean Brus, marchand, épouse Marie-Anne
Dufaut, native de Pau, fille de feu sieur Joseph Dufaut, marchand,et
de Demoiselle Marie de Brune. Jean Brus, marchand apothicaire, de
Conchez,oncle de l’époux, est témoin.
Jean
Brus, négociant, âgé d’environ 83 ans, meurt à Conchez, dans
sa maison, le 5
janvier
1811.
Dame
Marie Dufaut, veuve Brus, meurt à Conchez le 28 novembre 1815, à
l’âge d’environ 80 ans.
-
Marie Brus (1730-?)
Née
à Conchez le 9 juin 1730.
-
Marie Brus (1731-?)
Née
à Conchez le 15 août 1731.
Le
[30 janvier] 1754, à Conchez, Demoiselle Marie Brus épouse le
sieur Jean Habas, de Simacourbe.
Le
27 avril 1755, un enfant du sieur Jean Habas et de Demoiselle Marie
de Brus, dits
de
Doues de Simacourbe, naît à Simacourbe. Son parrain est le sieur
Jean de Brus, de Conchez, grand-père de l’enfant.
Le
sieur Jean Habas dit Doues, âgé d’environ 75 ans, meurt à
Simacourbe le 30 avril 1786.
-
Suzanne Brus (1732-1771)
Née
à Conchez le 10 août 1732. Son parrain et sa marraine sont le
sieur Jean Brus, marchand apothicaire, et Demoiselle Suzanne de
Mardes, son épouse, de Conchez.
«
L'an 1771, le 21 septembre, mourut dans la maison de monsieur Brus
marchand,
Suzanne
de Brus, âgée d'environ 40 ans, après avoir reçu les sacrements
de pénitence et extrême onction, n'ayant pu recevoir le saint
viatique à cause de [paralysie] dont elle était [...] depuis
environ 19 ans, et fut enterrée le 22 du mois dans la chapelle
Notre Dame du présent lieu ».
-
Jean Brus, qui suit.
-
Pierre Brus (1735-1735)
Né
à Conchez le 20 mars 1735.
Pierre
Brus meurt le 23 mars 1735.
-
Marie Brus (1736-1809)
Née
à Conchez le 23 avril 1736.
Le
26 juin 1758, à Conchez, elle épouse Jean Quidel , bourgeois de
Conchez.
Jean
Quidel, bourgeois, âgé d’environ 55 ans, meurt, à Conchez le 17
juillet 1775.
Marie
Brus, maîtresse de la maison de Quidel, âgée d’environ 65 ans
[sic], meurt à
Conchez
le 31 août 1809.
-
Pierre Brus (1737-?)
Le
27 octobre 1763, le sieur Pierre Brus est parrain de son neveu,
baptisé à Dax,
mais
il est remplacé par son frère Jean Brus, de Conchez.
Monsieur
Pierre Brus est de nouveau remplacé lors du baptême à Dax de sa
nièce et
filleule,
le 13 février 1773.
-
Jacques Brus (1739-?)
Né
à Conchez le 30 janvier 1739. Son parrain est le sieur Jacques de
Saint Martin, seigneur de Beyrie, de la ville de Pau, et sa
marraine, demoiselle Jeanne de Saint Martin, sa sœur, de Conchez.
-
Alexandre Brus (1740-1741)
Né
à Conchez le 19 septembre 1740.
Jacques
Brus meurt le 10 septembre 1741.
-
Ursule Brus (1743-1818)
Née
à Conchez le 6 avril 1743.
Le
7 octobre 1765, à Conchez, Ursule Brus épouse Pierre Coulom, de la
paroisse d’Aydie.
Pierre
Coulom, âgé de 90 ans, meurt à Aubous le 20 mars 1818.
Ursule
Brus, veuve Coulom, âgée de 80 ans, meurt à Aubous le 2 août
1818.
-
Jeanne Brus (1744-1748)
Née
à Conchez le 8 octobre 1744.
Jeanne
Brus meurt le 28 août 1748.
-
Jean Brus, pharmacien (1746-1808)
Né
à Conchez le 14 janvier 1746.
Le
11 août 1772, à Sainte-Marie-d’Oloron, le sieur Jean Brus,
apothicaire, Demoiselle
Jeanne
Priou, fille du sieur Charles Priou, maître chirurgien, et de
feue Demoiselle Marie Saffores, en présence de Jean Brus,
négociant, frère de l’époux.
Demoiselle
Jeanne Priou, épouse du sieur Jean Brus, apothicaire, âgée
d’environ 38 ans, meurt à Sainte-Marie le 6 janvier 1789.
Le
sieur Jean Brus, pharmacien, âgé de 60 ans, veuf de Demoiselle
Jeanne Priou,
meurt
à Sainte-Marie, dans sa maison sise Rue d’Espourraux, le 3
janvier 1808.
Troisième
génération
Jean
(Jean-Baptiste) Brus, maître apothicaire (1734-1795)
Né
à Conchez le 6 avril 1734.
Le
23 octobre 1759, à Dax, Jean-Baptiste Brus, maître apothicaire,
fils de Jean Brus
et
de feue Marie Saint Martin, épouse Marguerite Sansoube, fille de
Timothée Sansoube, bourgeois et marchand de Dax, et de Marguerite
Puyo.
Sieur
Timothée Sansoube et Demoiselle Marguerite Puyo, habitants de Dax,
se sont
mariés
à Estibeaux le 28 juin 1728.
Le
11 juin 1767, devant Darracq, notaire à Dax, Jean-Baptiste Brus,
bourgeois et apothicaire, achète pour la somme de 1200 livres, la
maison de Gaujacq et deux
jardins,
situés à Saint-Vincent-de-Xaintes, à Laurent Dufourcq.1
1
A. D. Landes, 2 C 517/2.
Le
16 août 1768, devant Darracq, notaire à Dax, Jean-Baptiste Brus,
apothicaire, achète pour la somme de 2100 livres, la maison de
Pomiers, à Dax, à Pierre Grateloup.2
Le
7 juin 1769, devant Darracq, notaire à Dax, Jean-Baptiste Brus,
apothicaire, achète pour la somme de 6100 francs, la maison de
Labeaume, à Dax, à Jeanne Subercasaux.3
Le
12 mai 1770, devant Darracq, notaire à Dax, Baptiste Brus,
apothicaire, vend pour la somme de 424 livres, un jardin à
Saint-Vincent-de-Xaintes, à Jacques Marcadier.
Jean-Baptiste
Brus meurt à son domicile le 23 août 1795.4
Lors
du règlement de la succession de Marie Brus, le 16 février 1813,
il est insiqué que la succession de Jean-Baptiste Brus, son père,
n’était composée d’aucun bien propre mais uniquement de ceux
acquis en société pendant son mariage avec Marguerite Sansoube, à
savoir la maison de Labeaume, sise à Dax, rue Saint-Vincent, valant
310 francs de revenu, et la métairie de Lasserre, située à
Tercis, consistant en bâtisse, jardin, eyriaux, vigne, terres
labourables, prairies, landes, échalassières, contenant environ 9
hectares, valant 200 francs de revenu. Les deux immeubles
représentent un capital de 10 200 francs.5
Marguerite
Sansoube, âgée de 90 ans, meurt à Dax le 16 mars 1821.
D’où
:
-
Jean-Baptiste Brus (1760-1762)
Né
à Dax le 17 juillet 1760. Son parrain est le sieur Jean-Baptiste
Brus, marchand,
habitant
de Conchez.
Il
meurt à Mimbaste (Menjon) le 4 avril 1762.
-
Marie (Angélique) Brus, rentière (1761-1855)
Née
à Dax le 1er octobre 1761. La marraine est Marie Brus, épouse de
Monsieur
Blandin,
bourgeois de Conchez.
Le
16 février 1813, Marie-Angélique Brus, comparaît pour recueillir
la succession de
Marie-Magdeleine
Subercazaux, ex-religieuse, décédée le 26 janvier. Elle a été
déclarée son héritière par le testament du 16 juin 1812,
enregistré le 27 janvier 1813.
Cette
succession se compose de meubles évalués à la somme de 200
francs.6
Angélique
Brus, rentière, célibataire, âgée de 94 ans, meurt à Dax le 14
janvier 1855,
Rue
Saint-Vincent, maison Brus.
-
Marie Brus, rentière (1762-1812)
Née
à Dax le 15 septembre 1762. Sa marraine est Demoiselle Marie Brus
Habas, de
Simacourbe.
Demoiselle
Marie Brus, célibataire, meurt à Dax le 18 novembre 1812, à l’âge
de 50 ans.
Lors
du règlement de la succession, le 16 février 1813, ses meubles
sont évalués à
la
somme de 200 francs. Marie Brus était en possession de la septième
partie des
immeubles
de la succession de son père Jean-Baptiste Brus, encore en
indivision
entre
les enfants survivants.
2
A. D. Landes, 2 C 517/2.
3
A. D. Landes, 2 C 517/2.
4
A. D. Landes, 3 Q 249.
5
A. D. Landes, 3 Q 242.
6
A. D. Landes, 3 Q 242.
Né
à Dax le 26 octobre 1763.
Le
10 avril 1789, Pierre Brus, maître en pharmacie habitant le Cap
Français, dans l’île de Saint-Domingue, fils aîné de
Jean-Baptiste Brus, bourgeois et marchand apothicaire, est émancipé
et mis hors de la puissance paternelle.7
Il
meurt, sans doute au Cap-Français, avant 1820. Il ne vit plus lors
de l’ouverture de
la
succession de son frère Jean, curé de Hinx.
-
Suzanne (Ninette) Brus, rentière (1764-1828)
Née
à Dax le 5 décembre 1764.
Mademoiselle
Suzanne Ninette Brus, rentière, âgée de 64 ans, meurt à Dax le 3
mars 1828.
Le
28 juillet 1828, sa sœur Angélique, rentière, recueille sa
succession dont elle est
l’unique
héritière, en vertu du testament passé devant Me
Vallée, notaire à Dax, le 21 février 1822. Les meubles sont
évalués à la somme de 204 francs. Les immeubles se
composent
de la moitié de la métairie de Lasserre, située à Tercis,
consistant en maison pour le colon, grange, jardin, terres
labourables, vignes, barthe et landes, formant un seul corps de
culture, non affermée et d’un
revenu de 90 francs. L’autre moitié appartient déjà à
Angélique Brus.8
-
Marie (Loulette) Brus (1766-?)
Née
à Dax le 9 février 1766.
Marie
Brus, âgée de 23 ans [sic] épouse à Dax, le 16 septembre 1795,
Jean-Pierre Chansarel, pharmacien à Cahors, âgé de 27 ans,
fils de feu Pierre Chansarel et de
Marie
Lescale.
Le
4 avril 1821, à Bordeaux, Marie Brus, femme Chansarel, donne
procuration à son
frère
Antoine Brus, pharmacien à Dax, pour recueillir la succession de
leur frère Jean. Jean-Pierre Chansarel est alors pharmacien à
Bordeaux. Il demeure rue Pont-Sainte-Eulalie, n° 6.9
Monsieur
Chansarel, pharmacien de Bordeaux, ancien pharmacien de 1ère classe
des armées, a publié une Nouvelle doctrine chimique, suivie d’une
dissertation sur les poisons et contrepoisons, et propositions de
nouveaux moyens de traiter de l’empoisonnement, avec des
observations sur la toxicologie de M. Orfila,10
En
1807, il préconise l’usage du tannin, soit comme antidote de
plusieurs corps vénéneux, soit comme médicament dans plusieurs
nuances pathologiques. En 1840, le docteur Chansarel, fils du
pharmacien, soutenant les opinions paternelles, publie un Mémoire
sur le tannin, ses vertus, ses propriétés physiques et chimiques,
et sa formation dans les végétaux. Il affirme notamment que le
tannin détruit le venin des mauvais champignons.11
-
Antoine, Brus, qui suit ;
-
Jean (Ninet) Brus, prêtre (1768-1819)
Né
à Dax le 13 octobre 1768.
7
A. D. Landes, 3 E 2-44/1 (Deléon, notaire à Dax).
8
A. D. Landes, 3 Q 3034.
9
A. D. Landes, 5 V 325.
10
Journal général de médecine, de chirurgie et de pharmacie,
tome 89, 28e de la 2e série, page 398, 1824.
11
Actes de l’Académie Royale de Bordeaux, 2e année, page
600, 1840.
Marie.
Le 2 août 1798, il est témoin de la naissance de son neveu Antoine
Joseph Edmond.
Il
est ordonné prêtre en Espagne durant la révolution et reste
diacre jusqu’en 1801.12
Il
est nommé curé de Hinx le 1er février 1810.
Il
meurt au Presbytère de Hinx le 23 septembre 1819
.
Un
acte de notoriété est établi par Me Vallée le 1er
décembre 1819.13
Le
12 mars 1820, ses héritiers comparaissent pour recueillir sa
succession : Antoine
Brus,
pharmacien à Dax, Marie-Angélique, Suzanne et Marie Brus, ses
frère et sœurs, Marie-Angélique et Jean Brus, représentant feu
Augustin Brus, ses nièce et neveu. La succession se compose d’un
mobilier évalué à la somme de 1875 francs.
Un
inventaire a été dressé. Le haut du document est tronqué. Le
premier article manquant est estimé 540 francs. Suivent une
armoire, 60 f., un autre article comportant le mot "glaces",
45 f., 36 chaises, 36 f., un buffet d’office, 25 f., verrerie et
faïence, 80 f., des livres divers, 25 f., un cochon, 72 f., un
cheval, 75 f., une batterie de cuisine, 120 f., 4 barriques de vin
nouveau, 130f., vestiaire, 115 f., linge, 320 f., une montre, 72 f.,
et argenterie, 160 f.14
-
Blaise Brus (1770-1786)
Né
à Dax le 23 septembre 1770.
Blaise
Brus meurt à Dax le 28 mars 1786.
-
Jean Brus, apothicaire (1772-1795)
Né
à Dax le 28 janvier 1772.
Jean
Brus fils, apothicaire, âgé de 23 ans, meurt à Dax le 11 mai
1795.
-
Marie Brus (1773-1775)
Née
à Dax le 13 février 1773. Le parrain, Monsieur Pierre Brus, est
représenté par Bernard Darracq.
Marie
Brus meurt à Dax le 30 décembre 1775, à l’âge d’environ 3
ans.
-
Antoine (Augustin) Brus, pharmacien (1774-1803)
Né
à Dax le 12 avril 1774.
Le
21 janvier 1796, à Saint-Jean-Pied-de-Port, Antoine Brus, officier
de santé à
Saint-Jean-Pied-de-Port,
épouse Marguerite Paladan, née à Saint-Jean-Pied-de-Port
le 13 mai 1767, fille de Jean Paladan, teinturier, et de Margueritte
Ravisse.
Jean Paladan, âgé de 79 ans,
natif de Pont-Saint-Esprit, au diocèse d’Uzès (actuel
département du Gard), meurt à
Uhart-Cize le 31 mai 1772. Il s’agit certainement du
grand-père paternel de
Marguerite Paladan.
Le 1er mai 1778, à Uhart-Cize,
Margueritte Ravisse-Paladan, dame de Lohitéguy, en
la rue Saint-Michel, est
marraine d’un enfant.
Jean Paladan, teinturier, sieur
de la maison de Lohitéguy de la rue Saint-Michel d’Uhart, âgé
de 55 ans, meurt le 27 août 1788. Son corps est inhumé à
Saint-Jean-Pied-de-Port, au cimetière de l’église
Sainte-Eulalie-d’Ugange.
En
juillet 1802, Antoine-Augustin Brus est pharmacien à Paris. Il est
père d’un enfant,
probablement
illégitime, de Marie-Anne-Muller.
12
Joseph Légé, Les diocèses d’Aire et de Dax ou le
Département des Landes sous la Révolution, tome I, page 186, et
tome II, page 350.
13
A. D. Landes, 5 V 325.
14
A. D. Landes, 3 Q 532.
Antoine-Auguste
Brus, pharmacien de 3e classe à l’armée de Saint-Domingue, est
mort de la fièvre jaune, au Cap le 3 janvier 1803 (13 nivôse de
l’an XI)15.
«
Brus, officier de santé, âgé de 26 ans, d’une constitution
replète et sanguine et d’un tempérament robuste, fut saisi par
le frisson,le 29 décembre 1802, à neuf heures du matin (...)
Henri, chirurgien de première classe, qui avait prodigué à Brus
les soins de la plus tendre amitié, fut tellement affecté de sa
mort qu’il ne tarda pas à le suivre. »16.
Marguerite
Paladan, veuve de Jean [sic] Brus, ménagère, âgée de 80 ans,
meurt à
Saint-Jean-Pied-de-Port
(maison Petitenia, rue de la Citadelle) le 6 janvier 1849.
D’où
:
-
Marguerite (Marguerite-Angélique) Brus, cuisinière (1796-1877)
Née
à Saint-Jean-Pied-de-Port le 17 juillet 1796.
Le
22 novembre 1831, à Saint-Jean-Pied-de-Port, Marguerite-Angélique
Brus, cuisinière à Saint-Jean-Pied-de-Port, épouse Martin
Espil, cordonnier à Saint-Etienne-de-Baïgorry, né à
Saint-Etienne-de-Baïgorry le 1er septembre 1805, fils de Jean
Espil, charpentier, et de Jeanne Ourracariet, maîtres de la maison
de Harrigorry.
Marguerite-Angélique
Brus, âgée de 83 ans, épouse de Martin Espil, domiciliée à
Saint-Jean-Pied-de-Port, meurt à l’Hospice de cette ville le 14
octobre 1877.
-
Amien (Jean) Brus (1798-?)
Né
à Saint-Jean-Pied-de-Port le 23 avril 1798.
En
1820, il est avec sa sœur l’un des cohéritiers de Jean Brus,
curé de Hinx, leur oncle. Le 10 février 1820, Jean et Angélique
Brus donne procuration à leur oncle Antoine, pharmacien à Dax,
pour recueillir la succession.17
-
Désiré-Pierre-Antoine Brus (1802-1802)
Désiré-Pierre-Antoine
Brus, âgé de 15 jours, fils dAntoine-Augustin Brus, pharmacien, et
de Marie-Anne Muller, demeurant à Paris, meurt à Millemont,
Yvelines, chez Baptiste Morilion, où il était en nourrice, le 24
juillet 1802.
-
un garçon « mort en naissant » à Dax le 28 janvier 1777.
Quatrième
génération
Antoine
Brus, pharmacien (1767-1835)
Né
à Dax le 17 avril 1767.
Le
1er mars 1802, à Dax, Antoine Brus, pharmacien, épouse
Marie-Joseph-Hélène
(Hélène-Joséphine)
Saussay, née à Magny, Seine-et-Oise, le 10 décembre 1772, fille
d’Emmanuel-Emé-Edmond Saussay, pharmacien au Cap-Français, et de
Marie-Hélène Laborie.
A
l’occasion de leur mariage, ils légitiment leurs deux enfants,
Hélène-Virginie et Antoine-Joseph-Edmond.
15
Société de pharmacie de Paris, Journal de
pharmacie et de chimie, 1908 ; Antoine Balland, Les pharmaciens
militaires français, 1913, page 130.
16
Victor-François Bally, Du typhus d’Amérique ou fièvre
jaune, 1814, pages 132-135. Ces pages décrivent l’évolution de
la maladie chez le jeune pharmacien Antoine Brus.
17
A. D. Landes, 5 V 325.
Vallée.
Il lègue à son épouse la jouissance pendant sa vie, de sa
pharmacie, et de tous ses biens meubles, effets mobiliers et "choses
pensées meubles". La nue-propriété est léguée à Adolphe
Brus, fils du testateur, par préciput et hors-part.
Antoine
Brus meurt à Dax, dans sa maison, Rue Saint-Vincent, le 27 octobre
1835.
Le
20 avril 1836, sa veuve et ses deux enfants recueillent sa
succession. La pharmacie, les créances et les objets mobiliers
s’élèvent à la somme de 7167 francs.
Les
biens immobiliers se composent d’une maison située à Dax, rue
Saint-Vincent, habitée par la veuve, évaluée 365 francs de
revenu, au capital de 7300 francs, ainsi
que
d’une autre maison, attenante à la précédente, évaluée faute
de bail 350 francs
de
revenu, au capital de 7000 francs. Le défunt possédait également
la métairie de
Barbé,
à Saint-Pandelon, consistant en bâtiments, aire, jardin et terres
de diverses
natures
de culture, non affermées, évaluées 350 francs de revenu, au
capital de 7000 francs, et la métairie de Lasserre, située à
Saugnac, comportant maison pour le colon, aire, jardin et terres, le
tout évalué faute de bail 150 francs de revenu, au capital de 3000
francs. Enfin, il possédait une petite maison située à Dax,
derrière le bain, non affermée, évaluée 50 francs de revenu, au
capital de 1000 francs.
Marie-Josèphe-Hélène
Saussay meurt à Dax le 21 novembre 1840.
D’où
:
-
Hélène-Virginie Brus, rentière (1794-1874)
Née
à Magny18,
Seine-et-Oise, le 6 juin 1794. La mère est dite "épouse en
légitime mariage" d’Antoine Brus, domicilié à Magny. Le
père est assisté de Marie-Hélène Laborie, âgée de 42 ans,
grand-mère maternelle de l’enfant.
Le
19 février 1816, à Dax, Hélène-Virginie Brus épouse Robert
Puyo, propriétaire, né à Nousse le 8 juin 1793, fils de feu
Jean Puyo et de Catherine Darrifourcq.
Robert
Puyo meurt à Nousse (au Sarrail) le 11 février 1869.
Hélène
Brus meurt à Nousse le 28 janvier 1874.
-
Antoine-Joseph-Edmond Brus, qui suit.
Cinquième
génération
Antoine-Joseph-Edmond
(Adolphe) Brus, docteur en médecine (1798-1851)
Né
à Dax le 2 août 1798. Dans son acte de naissance, il est dit «
fils légitime » d’Antoine Brus et de Marie-Josèphe-Hélène
Saussay. Ses parents se marieront trois ans plus tard.
Antoine-Joseph-Edmond
Brus et sa sœur Hélène-Virginie ont droit de colon à
Saint-Domingue. En effet, leur grand-père maternel était
pharmacien au Cap-Français.
Leur
oncle paternel Pierre Brus a également vécu au Cap où il exerçait
également la
profession
de pharmacien en 1789 (voir ci-dessus).19
Le
22 juin 1841, à Nousse, Antoine-Joseph-Edmond Brus, docteur en
médecine, épouse sa nièce Marie-Catherine-Hélène-Antoinette
(Naïs) Puyo, née à Dax le 17 janvier 1817, fille de Robert Puyo
et d’Hélène-Virginie Brus.
Antoine-Joseph-Edmond
Brus, docteur en médecine, meurt à Dax, dans sa maison
d’habitation,
rue Saint-Vincent, le 2 août 1851.
Le
13 août 1873, devant Ducos, notaire à Montfort, Naïs Puyo, veuve
Brus, de Gamarde, achète à Charles Moreux, receveur de
l’enregistrement à Mehun-sur-
18
Magny-en-Vexin, actuel département du Val-d’Oise.
19
Archives Nationales, F/12/2759, Indemnisation des
colons
spoliés.
Yèvre,
Cher, la propriété de Méninolle, à Nousse, pour 8020 francs. Les
26 juillet et 16 septembre 1875, devant Ducos, notaire à Montfort,
Naïs Puyo, veuve Brus, de Gamarde, revend à François Larrède, de
Montfort, la maison et le jardin de Meninolle, et à Hippolyte
Castets, de Montfort, les terres du domaine, pour les sommes
respectives de 7000 et 4000 francs.
Marie-Catherine-Hélène-Antoinette
Puyo, veuve d’Adolphe Brus, meurt à Gamarde
(Loustau)
le 27 octobre 1903.
D’où
:
-
Marie-Paschalie-Hélène Brus, qui suit.
Sixième
génération
Marie-Paschalie-Hélène
Brus, rentière (1842-1934)
Née
à Dax le 27 mars 1842.
Le
3 février 1863, à Nousse, Marie Paschalie Brus, fille de feu
Antoine-Joseph-Edmond Brus et de Marie-Catherine-Hélène-Antoinette
Puyo, propriétaire à Nousse, épouse son cousin Lucien-Robert-Vital
Cardenau, propriétaire rentier à Gamarde,
né
à Gamarde le 28 juillet 1828, fils de feu Jean-Luc Cardenau et de
Victoire Puyo.
Lucien
Cardenau meurt à Gamarde (Loustau) le 3 mai 1913.
Hélène
Brus meurt à Gamarde (Loustau) le 26 février 1934.
Antoinette
Baqué, épouse Darricau, arrière-petite-fille de Robert Puyo et
d’Hélène-
Virginie
Brus, hérite des époux Cardenau.
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